TOP 10 chansons Deep Purple

Écrit par sur 19 août 2018

Deep Purple était sans aucun doute l’un des premiers pionniers du mouvement hard rock. En tant que telle, toute liste de ce type est susceptible de lancer un débat.
Mais nous pensons que ce Top 10 chansons Deep Purple est un bon échantillon de hits et de trésors enfouis.
Evidemment vous avez le droit de ne pas être d’accord avec ce classement

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11. April (from Deep Purple – 1969)

Ca commence bien ! Un top 10 avec 11 chansons !!!
Il se trouve que j’ai un bon copain (Franck « Rocky » Colombi) qui adore cette chanson. April est une suite de plus de 12 minutes composée de trois parties : une introduction instrumentale par le groupe, puis une pièce orchestrale composée par Jon Lord, et enfin une chanson rock plus conventionnelle.
Elle montre bien l’évolution du groupe. Une passerelle entre les 2 premiers albums ou le groupe faisait de la pop sixties (Moody Blues…) et le début des années 70 avec la création du hard Rock. 
Bien vu Franck.

Deep Purple – April (1969)

10. Perfect Strangers (from Perfect Strangers – 1984)

On fait le grand écart avec le morceau précédent. 
Peut être la dernière bonne chanson du Purple.
10 ans après le départ de la gamme classique « Mark II » avec le départ d’Ian Gillan et de Roger Glover, Perfect Strangers est un retour surprenant des vieux amis. Reprenant là où ils s’étaient arrêtés, les retrouvailles du groupe ont rencontré des critiques généralement favorables. Leurs fans les ont certainement accueillis de tout cœur, avec des albums d’or et de platine dans le monde entier. Leur son de marque est intact sur la piste de titre, qui lance (enfin presque) notre liste des Top 10 Deep Purple tracks. Bien que la fête ne durât pas longtemps, au moins la magie était de retour pour un petit moment.

Deep Purple – Perfect Strangers

9. Hush (from Shades of Deep Purple – 1968)

Les racines rock et roll de Ritchie Blackmore remontent au début des années 60 en tant que guitariste de session et membre du groupe instrumental The Outlaws. En 1968, il le quitta pour former Deep Purple. Souvent appelée la composition « Mark I », la version du groupe naviguait dans des eaux similaires à celles de Vanilla Fudge, prenant les chansons des autres et les transformant à leur gout. Nulle part cela n’a-t-il été aussi efficace que sur le seul tube américain de cette composition du groupe, une reprise de « Hush » de Joe South. Le joyau des trois minutes était un succès international, et son groove à base d’orgue reste un classique.

A noter la version retravaillé (+ heavy) , 20 ans plus tard en 1988. Perso j’aime moins.

8. Child in time  (from In Rock – 1970)

Quoi Child in Time seulement 8 ème !
Epic est un mot qui pourrait facilement être utilisé pour décrire cette chanson monstrueuse Deep Purple de l’album toujours aussi classique d’In Rock. 10 minutes de pure bonheur est on trouve toute la maitrise de Deep Purple. Tout le monde, en particulier Blackmore et le chanteur Ian Gillan, monte en flèche. C’est puissant et dynamique, symbol de la deuxième ère de Purple. Un monument évidemment récupéré par la pub…

7. Burn (from Burn – 1974)

Les débuts de la composition «Mark III» du groupe. Avec le départ de Gillan et Roger Glover, que pouvait devenir Deep Purple? Réponse: apportez deux gars nommés David Coverdale et Glenn Hughes et le Purple réussit à se renouveler une nouvelle fois. Un riff de tueur et une performance de pédale à métal poussent cela au sommet de la main de l’ère «Mark III». Plus la batterie de Ian Paice pousse, plus la guitare de Blackmore se rapproche des sommets. 100% métal !

6. Into the Fire (from In Rock – 1970)

 A l’instar de SPEED KING, INTO THE FIRE est un riff badass (signé Glover sur demande de Blackmore qui voulait s’inspirer d’un riff (lequel?) chromatique (c’est à dire par demi-ton), et Glover lui proposa ce riff principalement basé sur une descente de manche) et inquiétant pour une chanson meurtrière d’efficacité. La chanson est un monstre au groove lent propulsé par un travail d’orgue solide de Jon Lord et un solo compact de Blackmore en feu. 4 minutes compactes et efficaces, du pure Purple. Une chanson sous estimée dans l’Album In Rocks, à redécouvrir.

Deep Purple – Into the Fire

5. Fireball (from Fireball – 1971)

Le titre d’ouverture de l’album du même nom.
Fireball, comme son nom l’indique, cuit parfaitement! La puissance et le dynamisme du groupe sont stupéfiants. Rappelons que Ian Paice est l’un des plus grands batteurs de rock – un monstre absolu. Le reste des gars ne se retiennent pas non plus. C’est un train hors de contrôle – du rock & roll piloté finement à haute vitesse – et il vaut mieux vous accrocher et profiter du voyage.

4. Black Night (Single promo de In Rock – 1970)

Sans les désiratats d’une maison de disque exigeante, Black Night n’aurait peut-être jamais vu le jour!
En effet, une fois In Rock enregistré, le magement du groupe réclama un titre supplémentaire: celui qui ferait office de single. Car il faut bien avouer qu’aucun des 7 titres de l’album, malgré leur excellence, n’avait le profil commercial du single.
A ce propos, il faut souligner que les groupes tels que Deep Purple, considérés à l’époque comme undergrounds, répugnaient à écrire des singles, acte commercial à l’opposé de leur démarche artistique (Led Zeppelin fut dans le même cas).

Bref, voici Deep Purple dans l’obligation d’écrire un nouveau morceau, et plutôt vite si possible. Avec cette perspective peu passionnante, le groupe se retrouve de nouveau en studio, aux De Lane Lea, lors de la première semaine de mai 1970.
Et comme on pouvait s’y attendre, rien de bon ne résulte de la première journée, le groupe cherchant en vain une -bonne- idée de riff.
Sur ce, les musiciens décident d’aller boire un verre. Qui se transforme en plusieurs verres… Tard dans la soirée, Blackmore et Glover sont les premiers à rentrer aux studios, passablement éméchés bien sûr.
Et Blackmore prend sa guitare, puis joue la première chose lui passant par la tête: le riff de SUMMERTIME, morceau de Ricky Nelson. Glover trouve la mélodie à son goût, et Blackmore lui explique de quoi il s’agit.
« Alors on ne peut pas l’utiliser » dit Glover.
« Pourquoi pas? As-tu déjà entendu SUMMERTIME? » lui répond Blackmore.
« Non! »

Plus tard encore dans la nuit, quand le reste du groupe revient, la structure du morceau (très simple il est vrai!) est déjà écrite.
Non content d’avoir ’emprunté’ le riff d’un premier morceau, Deep Purple va également s’inspirer largement du groove ternaire d’un autre morceau, beaucoup plus connu celui-là: ON THE ROAD AGAIN de Canned Heat.
C’est donc en quelques heures (3 à priori), et dans un état éthylique avancé, que Deep Purple composa ce qui reste à ce jour d’une part comme un classique des 70’s, mais surtout le plus gros succés dans les charts d’un morceau du pourpre profond (numéro 2 en Angleterre).
Le groupe fut d’ailleurs le premier surpris par la réaction largement positive du management, dès le lendemain, considérant plutôt BLACK NIGHT comme une bonne blague pas très sérieuse…

3. Speed Queen (from In Rock – 1970)

« Speed ​​King » lance le puissant album In Rock avec un mur de chaos sonore avant de sauter dans cet hommage au rock and roll vintage. Les références à Little Richard, Elvis Presley et à d’autres auteurs de la première vague sont au centre, mais avec un traitement complet Deep Purple.L’idée provient de Blackmore qui remarqua que le groupe avait besoin d’un nouveau titre rapide pour ouvrir ses concerts. Il précisa même sa pensée en prenant pour exemple FIRE, le morceau de Jimi Hendrix : un riff court, saccadé, au milieu duquel pourrait s’intercaler un chant agressif.
Glover se mit alors à jouer la première chose qui lui passait par la tête, rapidement rejoint par les autres : SPEED KING voyait le jour. 

Fait intriguant : sur le pressage européen, le morceau est précédé d’une introduction à couper le souffle –le meilleur moment ?- connue sous le nom de THE WOFFLE (en fait, le titre de travail de cette introduction), composée d’un déferlement guitare/clavier/basse/batterie, puis d’un passage plus calme à l’orgue.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, le pressage américain ne contient pas cette introduction : trop anti-commercial pour Warner Bross !!

2. Highway Star (from Machine Head 1972) 

Highway Star est l’une des chansons les plus célèbres de Deep Purple;
La chanson de voiture ultime. « Highway Star » donne le coup d’envoi de l’album, ramenant le sujet traditionnel des voitures et des filles des Beach Boys à un tout autre niveau sonore. La chanson est née lorsqu’un journaliste curieux a demandé à Blackmore de montrer comment il avait composé une chanson. Blackmore et Lord ont tous deux composés une ligne directrice rapide, Lord empruntant beaucoup à Bach, Blackmore libérant un long solo de guitare d’inspiration classique le tout au-dessus d’un rythmique jamais vu à l’epoque qui influencera le hard rock et le heavy metal pendant des décennies. Le chanteur Ian Gillan enlève ses chants dynamiques à un niveau seulement atteint par Robert Plant de Zeppelin

Du métal condensé et puissant traverse les haut-parleurs à forte intensitée. Le son lourd promis par Steppenwolf sur « Born To Be Wild » est livré ici. Impossible de croire que « Deep Purple » ne pensait pas à Easy Rider quand ils ont concocté cet hymne.

Deep Purple – Highway Star

.1. Smoke on the water ( from Machine head – 1972)

Tout a été dit sur Smoke on the Water !
Alors juste pour rappel…

Il est presque impossible de mentionner le classique de 1972 « Smoke on the Water » de Deep Purple et de ne pas penser immédiatement au riff de guitare du guitariste Ritchie Blackmore. Presque tous les guitaristes du monde passé et présent ont, à un moment donné, arraché le célèbre riff chromatique de Blackmore, qui s’est avéré être le single le plus vendu et le plus durable de leur carrière. Les paroles de la chanson contiennent une histoire vraie: En décembre 1971, le groupe envisageait d’enregistrer son prochain album (Machine Head) au Casino de Montreux, en Suisse, en utilisant le Mobile Studio des Rolling Stones. Mais les choses ne se passerent pas comme ca. Le soir même ou le groupe est arrivé pour commencer l’enregistrement, Frank Zappa jouait sur sur place. Un incendie se declara et détruisa le Casino (à cause d’un fan trop zélé tirant un pistolet lance-fusées sur le toit). Le quintet a immédiatement déménagé au Pavillon, où l’enregistrement a finalement commencé – et « Smoke on the Water » a été bientôt écrit. Étrangement, le groupe n’a pas été impressionné au départ par la chanson, et elle n’a été diffusée en tant que single aux États-Unis qu’un an après la sortie de Machine Head (mai 1973) en mars 1972, où elle a atteint le quatrième rang des palmarès. Sur scène, la chanson sera étendue pour permettre à Blackmore de se « lacher » – comme en témoigne la version longue de son classique Made in Japan.

Vous retrouvez toutes ces chansons dans les show Hard Rock de Radio CBGB.
Sur PC : http://radiocbgb.fr 
Sur Smartphone via tunein : cherchez Rock & Roll Radio

Tune in : https://tunein.com/radio/Rock–Roll-Radio-s302885/

Autre articles sur Deep Purple http://radiocbgb.fr/category/deep-purple

Source partielle : http://ultimateclassicrock.com/deep-purple-songs/


Les opinions du lecteur
  1. Anonyme   Sur   11 avril 2020 à 15 h 02 min

    Une petit review sur Deep Purple. Sympa !

    Personnellement, j’ajouter « Bloodsucker » et « Hard Loving man » sur IN ROCK, « Fireball » sur FIREBALL, « Pictures of Home », « Lazy’ et Space Truckin' » sur MACHINE HEAD.
    On pourrait même discuter de « Strange Kind of Women » et de « My Woman from Tokyo. »
    Le rock anglais costaud, c’est DEEP PURPLE – LED ZEPPELIN – BLACK SABBATH… Point barre.

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