Ten Years After : 10 chansons sur RadioCBGB.fr

Écrit par sur 20 décembre 2019

Ten Years After, vous connaissez (surtout si vous écoutez RadioCBGB.fr)!
C’est l’un des groupes de rock & roll les plus intéressants – mais aussi les plus criminellement oubliés.
Cette liste des 10 meilleures chansons de Ten Years After Songs (qui passent sur RadioCBGB.fr) rend hommage à Alvin Lee et à son mélange de blues brut et direct et de sons psychédéliques obsédants.

Formé en 1966, et dirigé par le regretté guitariste Alvin Lee, le groupe a finalement réussi à se faire remarquer après sa performance incendiaire au festival original de Woodstock. À partir de là, Lee – avec Ric Lee (non apparenté) à la batterie, Leo Lyons à la basse et Chick Churchill à l’orgue – a repoussé les limites du format blues-rock et a ainsi fait une série d’albums classiques.

10. Stoned Woman

From: ‘Ssssh’ (1969)

Comme beaucoup de leurs contemporains, Ten Years After a commencé sa vie comme un combo de blues sans fioritures. Un des points forts du quatrième album du groupe Ssssh, « Stoned Woman » raconte l’histoire d’une femme qui a l’intention de garder son homme « défoncé à longueur de temps« . Le groupe se fait remarquer grâce à un lead bien accrocheur de Lee, un travail d’orgue groovy de Chick Churchill et la section rythmique toujours aussi mortelle du bassiste Leo Lyons et du batteur Ric Lee. Comme Cream ou Fleetwood Mac, Ten Years After a prouvé qu’ils pouvaient produire du blues pur et dur. Bref, faire parti des meilleurs du British Blues Boom.

9. Religion

From: ‘Rock & Roll Music to the World’ (1972)

Le sommet de ce LP, « Religion », voit Lee et compagnie s’interroger sur le monde. Le sillon lent s’insinue alors que Lee chante « Je n’ai jamais vraiment compris la religion, sauf que ça semble être une bonne excuse pour tuer. » A cette époque, les religions, la spiritualité et la découverte de soi étaient partout. En fait, Jésus a fait l’objet de nombreux tubes à l’époque. Alvin Lee, cependant, a un point de vue différent sur les choses – et, que l’on soit d’accord ou non avec ses opinions, l’homme était un put… de guitariste.

8. Working on the Road

From ‘Cricklewood Green’ (1970)

Du pur Rock and roll issu du cinquième album de Ten Years After, « Working on the Road » est une nième version des relations rock et route, remplie d’une vibrante urgence irrésistible. Souligné par un refrain à la fois si simple et si parfait, « Working on the Road » est surmonté d’un solo flamboyant comme Ten Years After en cuisine avec une telle force qu’ils risquent de dérailler avant de retrouver enfin leur calme à la fin de la chanson.

7. She Lies in the Morning Sun

From: ‘Watt’ (1970)

Débordant d’un style pop très pur que l’on n’associe généralement pas à Ten Years After, « She Lies With the Morning Sun » se présente sous une forme qui combine (presque) la douceur mélodique de Paul McCartney ou Badfinger, avant de s’élancer dans cet interlude jazz qui change totalement l’ambiance. Et pourtant, ça marche. Le jazz cède et le groupe revient à plein régime, en se dirigeant à environ cinq milles mètres de haut. Ils atterrissent de nouveau sur des eaux remplies de jazz, sans jamais revenir sur la rive de la pop pure d’où ce navire a été lancé. C’est comme trois chansons en une. Brilliant !

6. Love Like a Man

From: ‘Cricklewood Green’ (1970)

Avec un riff hypnotique qui propulse le titre, un groove qui brûle vif pendant huit minutes de gloire. Ten Years After augmente l’intensité au fur et à mesure qu’ils avancent, ce qu’ils savaient très bien faire – et une fois que les choses se mettent en marche, c’est le paradis de la guitare. L’interaction entre Alvin Lee et l’organiste Chick Churchill est excellente, et le groupe est en constante évolution. « Love Like a Man » est sorti sous forme de single et est devenu leur seul succès au Royaume-Uni, atteignant le Top 10 à l’été 1970.

5. Let the Sky Fall

From: ‘A Space in Time’ (1971)

Un riff fort et accrocheur est quelque chose dont Alvin Lee n’a jamais semblé être dépourvu. « Let The Sky Fall » est un autre exemple instantanément accrocheur pour attirer l’auditeur. Doté d’une voix subtile mais efficace, ce nouvel opus balance avec beauté. Regardez les jolies lignes de guitare à l’envers et comment elles se mélangent parfaitement avec le travail de lead plus droit.

4. A Sad Song

From: ‘Stonedhenge’ (1969)

Moody et brillant, « A Sad Song » est l’un des morceaux les plus obsédants de Ten Years After. Alvin Lee sonne au bord du désespoir total en racontant cette histoire de malheur. Alors qu’il chante, « les larmes dans mes yeux sont tout ce que vous trouverez, les cicatrices sur mon visage ne font qu’approfondir mon esprit« , vous ressentez sa douleur, et l’arrangement brutalement épars laisse la place à son blues pour briller. Pas de solos sauvages, pas de trucage en studio, pas de flash, juste du blues pur. C’est le mieux que ce style puisse faire.

3. Hear Me Calling

From: ‘Stonedhenge’ (1969)

« Hear Me Calling » utilise le groove bluesy rebondissant favoridu groupe Status Quo. C’est un rock and roll aux accents boogie – et l’un des nombreux points forts du troisième album de Ten Years After. Le groove est implacable et laisse beaucoup de place à Lee pour se balader, guitare à la main, en lançant un autre solo sauvage. « Hear Me Calling » a été repris de façon mémorable quelques années plus tard par Slade.

2. I’m Going Home

From: ‘Woodstock’ (1970)

Bien que Ten Years After ait beaucoup tourné sur la scène britannique pendant plusieurs années, ce n’est qu’à l’été 1969, lors de leur passage à Woodstock, que les fans de rock américains en ont pris note. Une attention encore plus grande fut portée après la sortie du film et de la bande sonore du LP de Woodstock en 1970. À ce moment, Alvin Lee et le groupe font tourner les têtes partout.  » I’m Going Home « , un morceau de base du groupe sur scène pendant de nombreuses années et qui est même sorti sous la forme d’un single de trois minutes. Cette longue version de Woodstock est définitive.

1. I’d Love To Change The World

From: ‘A Space in Time’ (1971)

Si vous ne connaissez qu’une seule chanson de Ten Years After c’est celle ci. Les années 60 étaient finies, le rêve hippie était parti avec eux, et Alvin Lee s’est joint à d’autres pour essayer de s’adapter à une nouvelle décennie et à une nouvelle réalité. « I’d Love to Change The World » sonde ce paysage et, sans surprise, arrive sans réponse concrète. La chanson suinte d’une certaine tristesse, et pourtant elle est d’une beauté douloureuse tout le temps. Lee façonne aussi ici l’une de ses plus belles et plus émouvantes pistes. Pour beaucoup, « I’d Love to Change The World » est la bande sonore de cet état d’esprit post-Woodstock, et c’est toujours un incontournable des radios de classic rock (comme RadioCBGB.fr) des décennies plus tard.

Discographie
1967 : Ten Years After
1969 : Stonedhenge
1969 : Ssssh
1970 : Cricklewood Green
1970 : Watt
1971 : A Space in Time
1972 : Rock and Roll Music to the World
1974 : Positive Vibrations
1989 : About Time
2004 : Now
2008 : Evolution
2016 : A Sting in the Tale

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